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Ludique et Fantasmagorique
14 avril 2008

La Villa des mystères

Ecrit par Federico Andahazi.

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Quatrième de couverture :

Eté 1816 : le temps est exécrable sur les rives du lac Léman. Desoeuvrés, Lord Byron, Percy et Mary Shelley, Claire Clairmont et le docteur Polidori, hôtes illustres de la villa Diodati, se lancent un défi littéraire : écrire l'histoire gothique ultime, la plus sombre, la plus originale.
Polidori, secrétaire et souffre-douleur de Byron, jaloux du talent de son maître, reçoit d'étranges lettres anonymes qui informent de l'existence des jumelles Legrand, des comédiennes scandaleuses, courtisanes, célèbres et méprisées. Et qui surtout lui proposent un étrange pacte littéraire...
Qui lui écrit ces lettres scellées à la cire noire ?
Que devra-t-il donner en échange du chef d'oeuvre dont il rêve ?

Cette villa des mystères est le théâtre d'un roman gothique moderne qui explore des régions insoupçonnées, troublantes, de la sexualité, et revisite avec malice un moment fondateur des littérature de l'imaginaire : la création du Frankenstein de Mary Shelley.

_______

Mon avis :

C’est l’été 1816, dans une grande villa sur les bords du lac Léman. Lord Byron, Percy et Mary Shelley et Claire Clairmont y tuent leur ennui, entre autres, en persécutant le secrétaire de Byron, le Docteur Polidori, être médiocre rongé par la jalousie. Alors que les quatre amis se mettent au défi d’écrire le récit le plus terrifiant qui soit, Polidori reçoit de mystérieuses lettres cachetées à la cire noire. Son correspondant lui propose un étrange pacte littéraire, sans préciser immédiatement ce que Polidori devra céder en échange. Pendant ce temps, Mary Shelley crée un certain docteur Frankenstein …

.

Dès les premières lignes l’ambiance de ce court roman est posée : une certaine complaisance à décrire les jeux érotiques d’une jeunesse désœuvrée et légèrement décadente derrière la beauté et la jeunesse, mépris des conventions, haine réprimée… Les hommes respirent l’ennui, les femmes se comportent comme de passifs objets de jouissance perverse. Cette histoire purement fictive, mais palpitante, angoissante, ahurissante et exaltante offre une conclusion saisissante. La véritable force, cependant,  de cet ouvrage sont les nombreuses et multiples références littéraires, contenues dans ses chapitres.

Ma note : 3,5/5

Ce livre a été lu pour le challenge ABC 2008.

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Commentaires
C
Oui très ! Ce qui fait surtout son charme se sont les références littéraires : Mary et Percy Shelley, Gautier, Polidori etc etc.
D
Je ne connais pas du tout cet auteur mais ton article me donne envie de lire ce livre. Il a l'air très intéressant et interpellant !
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