La trilogie des Joyaux
Romans écrit par David Eddings
Tome 1 :
Emouchet, le chevalier pandion, est de retour d'exil, prêt à reprendre sa place de Champion de la reine. Mais sa maîtresse est frappée d'un mal mystérieux et Séphrénia, la vieille sorcière, n'a pu que retarder l'échéance : assice sur son trône, enchâssée dans un bloc de cristal, la jeune reine est mourante ; il faut vite retrouver un remède...
Emouchet part en quête, en compagnie de Séphrénia et de la petite Flûte aux étranges pouvoirs...
.
.
.
Le royaume d'Elénie se consume de tristesse car la jeune reine se meurt. Les précepteurs des quatre ordres combattants se sont consultés : il faut lui rendre vie, sous peine de voir Annias, le vénal primat, se hisser jusqu'à l'archiprélature, quitte à transiger avec l'antique ennemi, Otha de Zémoch, qui campe à la frontière d'Orient. Tout sauf ça !
Emouchet, le chevalier pandion, connait la solution : retrouver le Bhelliom, la pierre sacrée perdue depuis des siècles...
.
.
Emouchet a trouvé le joyau légendaire. Il libère la reine Ehlana du trône de cristal, ce cocon qui la maintenait en vie tandis qu'il cherchait un remède à son mal mystérieux. Quel déception pour l'empoisonneur qui avait programmé secrètement l'extinction de la dynastie ! Et quelle tentation pour l'immonde Azash, dieu aîné des Zemochs, qui a besoin de la pierre sacrée pour devenir maître du monde ! Mais il faut maintenant protéger le joyau repris...
.
.
_______
Mon avis :
Nous plongeons tout de suite dans l'action avec un héros des plus exemplaires. Un vétéran, un chevalier, le champion de la reine qui plus est, et il est même un tantinet magicien. Voila donc de quoi faire une belle aventure, d'autant plus que l'enjeu s'annonce bien vite à la hauteur : sauver la Reine et le royaume, voire même l'ensemble du monde civilisé.
Même si, cette trilogie n’est apparemment pas la meilleure d’Eddings, je pense que c’est un bon début pour découvrir cet auteur. L’histoire nous tiens en haleine jusqu'à la fin, et l’humour est particulièrement cynique, ce que j’apprécie. Les joutes verbales sont des plus pittoresques. Cependant, la trilogie n’est pas spécialement basée sur l’humour, bien au contraire. Tout récit avec un peu d’aventure se doit d’être triste et touchant (la mort est présente pour tenir le lecteur). Ensuite, les femmes ne sont plus reléguées au banc de faibles, vous aurez sans doute remarqué que Séphrénia ne faisait jamais la cuisine…
L'intrigue reste légère, avec des méchants bien méchants, plutôt stupides, mais qui ne peuvent tomber avant la fin de l'histoire.
Ce fut une lecture agréable qui me permettra surement d’approfondir cette découverte avec la Belgariade ou la Mallorée. A suivre donc !
Ma note : 3,5/5
Cette trilogie a été lu pour le challenge ABC 2008.