Fo/véa
Léa Silhol
Quatrième de couverture :
C'est le moment où le pas bronche.
La chute, le whirl, le vertigo.
A trop voir, à ne pas assez (sa)voir.
Ils tombent.
Les Anges, les Ouvreurs, les assassins.
Les vivant et les morts. Les saint et les maudits.
Tombent.
Comme Satan, comme l'éclair... (ah)
C'est un problème de perception. De supplément d'âme.
C'et un problème de distorsion. C'est un aria, un rap, le buzz de l'alarme.
C'est un mixdown, une restructuration, un bris.
Edit, long-club, familiarité, altérité. Dessus dessous, de l'ordre au désordre.
(on prend tout, on casse tout, on scratche, on recommence)
En français, en anglais, en citation, chasse à courre, codes.
C'est dans la rétine. C'est dans ma rétine.
La tache, le distinguo, la noise.
C'était là tout le temps.
(do you follow me ?)
This is the shape of things to come.
(do you follow me)
This is the new shit.
(on va tout casser. on va tout refaire//
on va jouer les derviches au carrefour)
ça recommence.
Maintenant.
F = Fo
Te véa.
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Mon avis :
Tellement phénoménal que je n’arrive toujours pas à m’en remettre…
Quelques nouvelles ont déjà été publiées. Tout d’abords, avec la nouvelle version de The cat and the choker, étrange et fascinant texte se trouvant dans l’Emblèmes Trésors. Deux autres présentes dans le recueil Conversation avec la Mort : Assassin et Lucifer opiomane. D’autres figurent surement dans différentes anthologies/recueils/fanzines, mais je n’ai pas encore la chance de tout connaître sur Dame Silhol. Enfin, il est question d’un triptyque avec Mille ans de servitude, Tous des Anges et La faille céleste, qui correspond à la première version de La Tisseuse.
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Ce livre est en rupture avec tout ce qui a été fait auparavant : une innovation monstrueuse, qui une fois commencer, ne s’arrête qu’à la fin dans un tourbillon de textes, d’images, de codes, de couleurs. C’est une lecture hallucinante qui vous heurte de plein fouet. Un livre de vérité et de vie. Un véritable bijoux.
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Ma note : 5/5