La nuit du bombardier
Serge Brussolo
Quatrième de couverture :
Après le viol de sa mère auquel il a assisté, David est envoyé en pension à Triviana-sur-Mer par sa grand-mère tyrannique. Il espère pouvoir échapper aux cauchemars qui le hantent, mais va très vite déchanter. Pas question de trouver le moindre réconfort auprès des autres pensionnaires : ils se regroupent en fraternités aux rites d'initiation aussi barbares que secrets. Et il règne sur la petite ville une atmosphère délectère depuis que, trente ans plus tôt, un mystérieux bombardier s'est écrasé sur un parc d'attractions voisin, tuant et mutilant des centaines de personnes. La région serait-elle hantée ? David serait-il contaminé par la folie de sa mère, internée en hôpital psychiatrique ? Et que s'est-il réellement passé cette fameuse nuit du bombardier ?
Serge Brussolo, au sommet de son art, livre avec La nuit du Bombardier un roman fantastique aux images fortes et terrifiantes.
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Mon avis :
David, un adolescent de 14 ans, a assisté, impuissant, au viol de sa mère, sur un parking. Depuis, des cauchemars ne cessent de l’envahir, il revoit la scène sous toutes les coutures. Sa mère a été internée pour une durée indéterminée. Trois mois plus tard, sa grand-mère l’envoie en pension dans une petite ville des Landes, Triviana-sur-Mer. Dans ce pansionnat, les élèves ne pensent qu’à intégrer des clubs pour se faire accepter.
Isolé, il devient l’ami d’un autre garçon ostracisé, Moochie. Il lui apprend que durant la Seconde Guerre Mondiale, un bombardier rempli d’explosifs s’était écrasé sur le parc d’attraction de la ville, entraînant la mort de centaines de personnes.
David découvrira quelque chose d’irrationnel mais bien réel…
L’atmosphère est lourde et pleine de frayeur. Un jeu psychologique touchant entre une mère devenu folle et un enfant. Un livre qui se lit facilement et dont la lecture ne demande qu’à se poursuivre, même si la chute est inévitable et prescrite d’avance.
Ma note : 3/5